Marlène Schiappa s’est souvent retrouvée en difficulté ces derniers jours. Vivement critiquée à la mi-avril pour ses « Quartiers sans relous », elle aurait ensuite été recadrée sèchement par Emmanuel Macron suite à l’annonce du lancement d’états généraux de la laïcité, la semaine dernière.
A propos de
Marlène Schiappa
Emmanuel Macron
Marlène Schiappa a l’habitude de faire polémique. Ses initiatives peinent à convaincre au sein de la majorité mais aussi plus largement les anonymes. Accoutumée aux critiques, la ministre chargée de la Citoyenneté a vu son projet de lutte contre le harcèlement de rue, intitulé « Quartiers sans relous » (QSR) raillé sur les réseaux sociaux, à la mi-avril. Puis, elle a à nouveau été moquée avec sa suggestion que Cyril Hanouna anime le débat de l’entre-deux-tours lors de l’élection présidentielle de 2022. Elle a pu compter ce coup-ci sur Gabriel Attal mais peine néanmoins le plus souvent à trouver des soutiens. Et si elle se dit loyale à Emmanuel Macron, au caractère exigeant duquel elle s’est désormais habituée, elle aurait été sèchement recadrée par ce dernier.
Dans Le Figaro de ce mardi 27 avril, on apprend en effet que son annonce du lancement d’états généraux de la laïcité, la semaine dernière, a pris le gouvernement de court. Dans son préambule du Conseil des ministres, le président de la République a alors évoqué cette initiative de la ministre « donnant l’impression de recadrer sèchement la Marcheuse », peut-on lire. Un ministre tient néanmoins à nuancer cet épisode en expliquant : « Ça a été monté en épingle. Il a juste demandé de faire attention à la perception pour ne pas qu’on puisse dire que la loi contre le séparatisme ne va pas assez loin. »
Elle a déjà subi le courroux du président
Ce ne serait pas la première fois, qu’Emmanuel Macron recadre l’un de ses ministres et collaborateurs, ni une première pour Marlène Schiappa. En mars 2020 déjà, la ministre déléguée au ministre de l’Intérieur avait subi le courroux de l’époux de Brigitte Macron. Alors qu’elle évoquait la Journée internationale des droits des femmes lors d’un Conseil des ministres, le chef de l’État lui avait coupé la parole, l’invitant à « revenir la semaine prochaine pour une présentation qui correspond à [ses] attentes. »
Crédits photos : Patrick Bernard / Fabien Cottereau / Bestimage
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